L’auteur nous invite a réactiver les vieux mythes par l’ évocation d’ auteurs célèbres, la plupart anglais, qui a travers la recherche des mondes disparus, ont tenté d’ étancher leur soif d’ailleurs, dans une quête dangereuse puisque aux confins du réel et de l’inconnu, mais oh combien attirante car enchanteresse.
Les romans de l’époque les plus connus ainsi les « mines du roi Salomon » de Rider Haggard se déroulent dans des contrées le plus souvent imaginaires avec des civilisations inconnues. La recherche de ces mondes engloutis est en fait une quête des origines permettant d’échapper au réel. Haggard est en effet dégoûté de l’attitude de son pays l’Angleterre à cette époque alors que son fervent colonialisme semble pourtant un paradoxe.
Dans les « mines du roi Salomon » quelque part située géographiquement en Rhodésie, assez loin donc du royaume hébreux, on y retrouve des indices maçonniques comme l’allusion aux quatre éléments , le chiffre 3 etc. Il est patent qu’à cette époque la franc -maçonnerie est incontournable en Angleterre et qu’elle laisse forcément des traces dans les oeuvres du moment.
L’Afrique apparaît ainsi comme un nouvel espace favorable pour y faire revivre l’esprit chevaleresque, l’aventure et la force physique, tout en y ajoutant des considérations racistes telle la suprématie de l’homme blanc. C’est comme si une nouvelle épopée nationale s’ouvrait pour l’Empire.
Dans le « monde perdu », autre roman non moins célèbre, Conan Doyle se base sur les récits de Percy Fawett, explorateur fameux disparu corps et bien avec son équipe en 1925 dans la jungle brésilienne en tentant de retrouver une citée perdue derrière un plateau rocheux inaccessible.
Toutes ces œuvres du passé inspire encore aujourd’hui des univers fantastiques et de science fiction, tel Star Wars de Georges Lucas, ou permettent de revivre son enfance avec Spielberg.
Dans la période de transition que nous vivons actuellement, et qui s’ouvre sur des lendemains incertains, on assiste à un renouveau mythique incontestable et à une résurgence de l’imaginaire, comme autant d’ échappatoires nécessaires.
Ce monde perdu, est il le nôtre ?