Vous découvrirez comment un rituel maçonnique coexiste dans un couvent de religieuses de la Visitation à Nancy durant la décennie 1740. Ce fait étonnant s’explique par la forte personnalité d’une supérieure de ce couvent qui accepte que son neveu, propriétaire d’un régiment de cavalerie, y organise des tenues maçonniques chaque vendredi de 21h à 24h, moyennant pour la location et pour l’installation et la désinstallation des décors maçonniques par les Visitandines, une somme de 7 livres par mois.

La seconde partie s’attache à montrer le hiatus qui a pu exister en ce XVIIIème siècle entre un déisme caractéristique chez les aristocrates et ces nombreux membres du clergé séculier, mais surtout régulier qui en ce XVIIIème siècle adhèrent à la franc-maçonnerie en Lorraine tout en étant au demeurant très croyants. Que ce soit dans les loges civiles, mais aussi dans les couvents masculins où le vénérable n’est autre que le prieur, ils furent légion.

La troisième et dernière partie évoque la rituélie de certains rituels maçonniques imprégnés de symboles chrétiens christiques mais aussi mariaux dont on pourrait se demander avec cette triangulation, si on assiste à une tenue maçonnique ou à une messe.