Professeur de criminologie

Jean-Luc Marcastel, auteur d’imaginaire assumé, cède, pour une fois à l’autobiographie :
« C’est en l’an 1969 (celui où l’on a marché sur la Lune, mais c’est une coïncidence), que je naquis en la bonne ville d’Aurillac, dans le sauvage département du Cantal (mais si vous connaissez, l’équivalent français de la Cimmerie de Conan).
Or, comme tout habitué de la météo le sait, le climat de notre beau pays est rude. Les hivers y sont longs, on y cultive donc plus les activités d’intérieur (la lecture, l’écriture, le dessin, le point de croix, le macramé, la gastronomie lourde et d’autres qu’on ne citera pas ici car les enfants ne sont pas couchés…) que la bronzette ou le Beach Volley… Bref, j’ai eu tout le temps de me perdre et de me retrouver dans les pages de Dumas, Hugo, Seignolle, Lovecraft, Tolkien, Henneberg, Céline, Leigh Brackett, Edmond Hamilton, C.J.Cherry, j’en oublie… À lire les mots des autres, j’ai bien vite eu envie de coucher les miens par écrit, et commencé, dès 10 ans, à consigner sur papier mes propres histoires. Cette passion, depuis, ne m’a plus lâchée, et a, je dois l’avouer, pris le pas sur la plupart de mes autres activités, au grand dam de mes professeurs de sciences et de mathématiques dont je mettais les cours à profit pour rédiger mes livres ! »
En 1989, Jean-Luc Marcastel s’installe à Toulouse. Dans cette ville rose qu’il aime tant, il entame des études d’histoire. Après un rapide crochet par Béthune, dans le Pas-de-Calais, notre auteur s’installe dans sa Cimmerie natale. Après quelques années en qualité d’enseignant, mais préférant toujours raconter ses histoires que celles des manuels scolaires, Jean-Luc Marcastel se consacre enfin totalement à son œuvre, avec des ouvrages qui rencontrent un vrai succès public, comme Le Dernier Hiver, roman de science-fiction apocalyptique (Hachette). Depuis, romans et séries s’enchaînent.

Conférence :

2018 – « Imaginal de l’Apocalypse »

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